Deux moribonds ne font pas un vivant

Publié le par Laute Alain

Mais à quoi jouent les dirigeants du PCF ?

Ils traînent des pieds au lieu d'avancer résolument dans la campagne électorale de la Présidentielle en faveur du candidat que les militants de base se sont donnés.

De quelle union nous parle Laurent ? Celle de la vielle alliance entre des forces politiques, les appareils que rejettent le corps électoral de gauche ?

Hamon n'a rien compris, il persiste a présenter le PS comme le seul avenir possible pour la gauche, Jadot itou, qui finira par se rallier au PS et Laurent le cul entre deux chaises veut à tout prix faire une alliance contre nature avec un parti, le PS, qui l'a trahi autant que nous. Mais, car il y a un très gros MAIS, il veut des places à l'A .N., en fait la Présidentielle est secondaire pour lui, ce qui compte ce sont les postes pour se donner l'illusion que le PCF n'est pas mort ? Deux moribonds ne font pas un vivant.

Alors nous n'avons aucune raison de nous allier avec des partis politiques sur le déclin. Dommage, car les militants eux sont bien vivant et ne comprennent pas cette attitude du PCF.

Alain Laute

-----------------------

Gauche. Rassemblement,

la page n’est pas tournée pour tous

 

Julia Hamlaoui Mardi, 21 Février, 2017 L'Humanité

 

Alors que la crispation est montée d’un cran entre les candidats Hamon et Mélenchon, des voix se font entendre à gauche pour ne pas rompre les discussions.

Le rassemblement des candidats de la gauche aurait-il été enterré trop rapidement ? Si une rencontre avait lieu hier après-midi entre le candidat socialiste et celui des écologistes, les relations entre Jean-Luc Mélenchon (la France insoumise) et Benoît Hamon (PS) se sont tendues ce week-end par déclarations interposées. De quoi alimenter la chronique d’une division irréversible, chacun tendant une main que l’autre refuserait. « Quand vous ne pouvez pas vous mettre d’accord au sommet, entre les appareils, il faut créer de la dynamique pour que ce soit les électeurs qui tranchent », a ainsi estimé, hier sur France 2, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Avant d’enfoncer le clou : « Les électeurs qui sont autour de Jean-Luc Mélenchon voient bien que l’efficacité commande de se rassembler autour de Benoît Hamon », a-t-il lâché tout en jugeant que son candidat « peut tout à fait être compatible avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron ». Un argument pour rassembler en interne mais rédhibitoire pour le candidat de la FI. Dans une lettre vendredi, celui-ci stipule, parmi d’autres « garanties » demandées à Benoît Hamon, qu’il ne veut pas d’accord avec le candidat d’En marche ! « Quand un socialiste vous parle d’unité, ça veut dire “derrière moi”. (…) C’est absurde de discuter comme ça », a, de son côté, affirmé hier sur RMC son porte-parole Alexis Corbière. Lequel estimait déjà la veille que les reproches adressés à son candidat étaient un « prétexte » pour refuser de « discuter ».

Reste qu’à gauche, tout le monde n’a pas renoncé au rassemblement. « La direction du PCF ne se résigne pas à une gauche désunie dans une situation de danger extrême pour la démocratie et l’avenir social du pays », explique Olivier Dartigolles, le porte-parole du Parti communiste, qui doit rendre publique aujourd’hui « une adresse au peuple de France ». « L’élection de Marine Le Pen était présentée comme impossible il y a quelques mois mais, aujourd’hui, les conditions ne lui ont jamais été aussi favorables. Il ne nous semble pas que les échanges de ces derniers jours aient été à la hauteur de la situation, ils peuvent alimenter le désarroi », ajoute le dirigeant communiste.

Pierre Laurent porte l’idée d’« un pacte de majorité à gauche »

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, doit proposer une rencontre aux différents candidats dans laquelle il portera l’idée d’« un pacte de majorité à gauche ». « La solution passe prioritairement par une discussion et un accord sur les grands axes de ce pacte », détaille Olivier Dartigolles citant la VIe République, l’alternative à la loi travail, la relance industrielle combinée à la transition écologique ou encore la rupture avec l’austérité européenne. Le PCF, qui réaffirme son soutien à Jean-Luc Mélenchon tout en maintenant son ambition de rassemblement, pourrait mettre sa rencontre, prévue le 28 février à la Bellevilloise, à « la disposition de ceux qui veulent travailler à ces convergences ». C’est aussi en ce sens qu’a plaidé Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble : « Ne figeons pas les divergences, continuons de discuter et de rechercher cette majorité mais ne faisons pas comme si nous pouvions effacer d’un trait de plume ce qui a fait la différence entre ceux qui ont soutenu et ceux qui ont combattu le gouvernement », a-t-elle déclaré sur France Inter, hier, estimant nécessaire d’avoir « un accord solide qui garantisse une autre stratégie et une autre politique » que celles du quinquennat. Et d’ajouter : « La balle est dans le camp de Benoît Hamon. »

 

Publié dans Politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article