1er Mai de luttes et de mobilisations

Publié le par Laute Alain

Voilà ce qu'est une manifestation revendicative
Voilà ce qu'est une manifestation revendicative
Voilà ce qu'est une manifestation revendicative

Voilà ce qu'est une manifestation revendicative

1er Mai des luttes

Mercredi 2 Mai 2018

En premier lieu il faut saluer la mobilisation des salariés à travers tout le pays. Nos adversaires font tout ce qui est en leur pouvoir pour affaiblir l'impact des mouvements de grèves et manifestations engagés dans les branches professionnelles. Il faut, non seulement soutenir, mais rejoindre celles et ceux qui sont en lutte pour leurs droits et leur pouvoir d'achat. Leurs luttes sont les nôtres.

Ne pas laisser faire Macron, c'est possible. Ce gouvernement à peur et use de tous les stratagèmes pour contre-attaquer. Du « cause toujours c'est moi qui décide » à l'utilisation de la force policière brutale contre les étudiants ou à NDDL, dès lors que la politique ultra libérale ne peut plus s'exercer comme ils le souhaitent ils font n'importe quoi et surtout la violence qu'ils reprochent aux autres. Les violences du Pouvoir sont plus pernicieuses, moins visibles mais tellement plus destructrices.

Ce n'est pas en instrumentalisant les violences d'hier 1er Mai à Paris que le gouvernement fera reculer les salariés en luttes. Il est clair que les forces de l'ordre sous la responsabilité de Collomb n'ont pas rempli leur mission de maintient de l'ordre. Ce n'est pas normal que 1200 individus, telle une génération spontanée de parasites, se retrouvent seuls en tête du cortège pour faire ce qu'ils voulaient pendant des heures.

Il est facile après les faits de condamner les casseurs que les représentants du Pouvoir appellent familièrement « Black Bloc » comme s'il s'agissait d'un groupe de rock, alors que les interpellations ont eu lieu avec une telle facilité qu'elles pouvaient en toute logique être effectuées au moment même des faits, stoppant net toute tentative de débordement. Ce ne fut pas le cas. Pourquoi Monsieur Collomb ?

Les commentateurs évoquent à qui mieux mieux la nécessité de « revoir la méthode » à utiliser par les forces de l'ordre lors des manifestations. Cela signifie quoi ? N'est-ce pas là le prétexte tout trouvé pour le gouvernement de réduire le droit fondamental de manifester en imposant des mesures de sécurité draconiennes aux organisateurs, les rendant en quelque sorte responsable des débordements. J'ai pour ma part déjà connu cela dans les années 70 et 80 lors de provocations policières.

Car enfin, plus de manif, plus de désordre ! Et par extension, plus de grève, plus de contestation !

Macron, Collomb et Philippe et tous les moutons de LaRem et des LR nous ont prouvé que rien ne les arrêtent dès lors que leurs objectifs sont remis en cause. Bêê bêêh !

Ce constat vaut aussi pour le laxisme du pouvoir face aux casseurs et aux factieux. Si vous entendez le gouvernement nous dire ce qu'il compte faire pour neutraliser les « milices des montagnes », faites-moi signe. Si vous entendez ce même gouvernement condamner Le Pen pour son encouragement à l'action de ces milices faites-moi signe aussi. Quand ce gouvernement trop libéral prendra-t-il la décision de dissoudre les milices fascisantes, qui redressent le menton depuis quelques mois en France ? Quand par la même occasion portera-t-il plainte contre les propos de Le Pen ? Ceci reste une question largement ouverte car rien ne transparaît de ses intentions en la matière.

Jeudi 3 Mai et Samedi 5 Mai à Paris nous allons dire à Macron qu'après cette première année qui en vaut cinq, nous ne voulons plus de la casse généralisée qu'il appelle de façon méprisante : « réforme ». Ce ne sont pas quelques braillards tonitruants qui nous feront reculer. Nous avons l'expérience des luttes pour la défense des valeurs Républicaines et de nos droits. S'il le faut nous serons présent debout face aux ultras, comme nous le sommes face à tous ceux qui nous contestent dans le respect du Droit Français.

En cette période de casse généralisée chacun doit occuper sa place, les organisations syndicales, les partis et mouvements politiques de gauche, les associations, les citoyennes et citoyens sur qui pèse une responsabilité énorme, la prise de conscience conduisant à l'engagement citoyen.

Nous exigeons que le ministre Collomb fasse preuve d'un peu plus d'assiduité pour organiser les forces de l'ordre en faveur des manifestants, pour les protéger et protéger dans le même temps le bien des personnes. Ou alors s'il n'en est pas capable, qu'il s'en aille !

Laute Alain

 

Publié dans Politique

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