Pan ! Valls dégaine le vieux 49-3

Publié le par Laute Alain

En minorité à l'A.N., Valls passe en force à coup de 49-3. Si çà ce n'est pas être de Droite, c'est quoi ?

En minorité à l'A.N., Valls passe en force à coup de 49-3. Si çà ce n'est pas être de Droite, c'est quoi ?

Il fallait s'y attendre. Le passage en force du gouvernement était inévitable.

Hollande préfère la méthode forte au dialogue et à l'écoute des citoyens, reniant au passage les propos accusateurs qu'il tenait contre le même 49-3 du temps où lui-même était dans l'opposition. Il est fort le bougre, la raison d'Etat sans doute ?

Par ailleurs, hier dans une contribution sur le même sujet je me suis permis d'établir un parallèle entre l'ultimatum imposé à la Grèce par l'Europe et celui de Valls en direction des Députés du PS. J'avais raison, que ce soit au plan européen ou au plan national, les donneurs d'ordres sont les mêmes, et les conséquences forcément les mêmes !

Valls martèle depuis hier que les français veulent de la fermeté, de l'autorité, des changements et qu'il ne cèdera pas aux caprices des frondeurs du PS et autres PCF, UMP, Verts et UDI, qu'il accuserait presque d'avoir fomenté une sorte de coalition néfaste à cette loi, qui en plus viendrait contrarier ses projets personnels. Je fais référence à 2017.

J'aurais aimé pour ma part qu'il dirige sa hargne, sa vindicte contre ceux qui nous ont mis dans la situation économique et sociale que notre pays connait. Mais il ne parle pas de la même chose que nous. Il est bien au-dessus de ces basses considérations matérielles. D'autre part il ne va pas mettre en cause ses amis du CAC 40, les banques, (dont est issue son copain Macron le responsable de cette loi féroce) Bruxelles ou la célèbre Troïka.

De son côté et malgré les apparences, la Droite dans son ensemble enrage de n'avoir pas pu faire passer tout ce que contient cette loi réactionnaire, regrettant de n'avoir pas eu ou pas pu le faire du temps où elle était aux commandes du Pays. Le libéralisme outrancié est en place, mais sans elle.

Valls est un très mauvais perdant. Sur la chaine privée TF1, il a tenu des propos curieux, mélangeant le besoin de sécurité exprimé par notre peuple au lendemain des attentats du 7 janvier avec un autre besoin de sécurité que demandent les français en matière sociale et économique. Se présentant comme le garant incontournable da la réussite de la France dans tous les domaines il oublie que de plus en plus de membres du PS s'opposent à la dérive droitière qu'il a imprimé à la destiné du pays, le poussant dans ses derniers retranchements jusqu'à le contraindre à sortir le trop fameux 49-3. Il est battu par son propre camp et il se vengera comme il l'a fait avec Montebourg, Fillipeti et Hamon.

Et ce n'est pas terminé. Si j'ai bien compris, dans son intervention sur TF1, il a prévenu d'un ton menaçant qu'il ne s'arrêterait pas à cette seule mesure autoritaire. Sauf, si l'Assemblée Nationale, ou, ce qui est plus probable, la Rue, le pousse à partir pour laisser place à une autre politique, à Gauche cette fois.

 

Publié dans Politique

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