Policiers relaxés

Publié le par Laute Alain

Mort pour rien ! Ils ne demandaient qu'à vivre bien dans leur banlieue.

Mort pour rien ! Ils ne demandaient qu'à vivre bien dans leur banlieue.

A-t-on le droit d'émettre un doute suite au jugement qui concerne les deux policiers dans l'affaire "Zyed et Bouna" ?

Deux gosses sont mort dans des circonstances atroces. Deux policiers dont le rôle est de protéger les biens et les personnes, témoins et acteurs dans cette affaire sont définitivement relaxés. La justice a-t-elle bien fait son travail ?

Ma conviction intime est qu'ils n'ont pas tué les deux gamins. Mais ils n'ont pas agit en professionnels. Le seul fait que l'un d'eux dise "... je ne donne pas cher de leur peau...", indique qu'ils savaient que les deux mômes étaient en danger.

Alors qu'ils n'ont agit pour les alerter, ils sont relaxés.

L'affaire s'arrête là, ce n'est pas très glorieux, c'est une tâche de plus à l'actif de policiers en banlieue.

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"Non assistance à personne en danger. C’était le motif qui pesait sur les deux officiers mis en cause dans la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois, en 2005. Poursuivis par la police, les deux adolescents s’étaient réfugiés dans un transformateur électrique où ils se sont électrocutés. Cet événement fut à l’origine des émeutes en banlieue.

En avril 2011, la Cour d’appel de Paris avait accordé un non lieu dans cette affaire, suivant les réquisitions du parquet qui estimait que les policiers n’avaient pas connaissance du danger.

Jean-Pierre Mignard, avocat des familles de Zyed et Bouna, s’était pourvu en en cassation en dénonçant une « volonté effarante d’étouffement ». En octobre 2012, la Cour de cassation avait annulé le non-lieu.

Ce lundi 18 mai au matin, le tribunal correctionnel de Rennes a relaxé les deux policiers : Sébastien Gaillemin et Stéphanie Klein. Ils encouraient jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

En voyant des jeunes se diriger vers l’installation électrique le 27 octobre 2005, Sébastien Gaillemin avait indiqué sur les ondes policières : « S’ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau »

Stéphanie Klein, alors stagiaire, avait réceptionné cet appel au standard du commissariat de Livry-Gargan. Le tribunal a décidé que les deux policiers n’avaient pas connaissance d’un danger « certain et imminent ».

À l’annonce de cette décision, les familles auraient crié : « Vous êtes responsables ! », « On ne pardonne pas ».

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(extraits Politis)

Publié dans Société

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