Selon Ménard, "réfugiés" = "déserteurs" !

Solidarité avec tous les migrants, réfugiés des guerres ou économiques, pas de trie SVP !

Réfugiés = déserteurs, selon Robert Ménard, maire FN de Béziers.

Déserteurs, définition du Larousse :"Celui qui abandonne un parti, une cause, renie ses idées".

Désertion, définition Wikipédia:"La désertion est l'acte d'abandonner ou de retirer l'appui à une entité à laquelle quelqu'un avait prêté serment ou avait prétendu devoir allégeance, responsabilité ou loyauté ".

Pour ce qui me concerne je préfère perdre des soutiens, des amités, que de perdre mon honneur. Nous n'en nous sommes pas tous là.

Ménard, maire FN de Béziers n'a cure de son honneur, il préfère l'invective et l'insulte pour faire bonne mesure devant ceux qui l'ont adoubé. Le FN peut être fier de lui, c'est un pur jus de la connerie épaisse prisée par le FN.

Lui qui se présente en Parangon de vertu, ose qualifier les réfugiés syriens de déserteurs. Quellle abjection !

Il a affirmé haut et fort mercredi au "grand soir 3", face à Patricia Loison et Samuel Etienne que : "...ceux qui se font passer pour des réfugiés de guerre syriens sont ni plus ni moins que des déserteurs." Rien que ça.

"Leur place n'est pas chez nous, mais aux côtés de l'armée syrienne pour combattre Daesh ", déclare-t-il.

Autrement dit Ménard se situe aux côtés de Assad et de ses tueurs, ceux qui ont déjà assassinés des dizaines de milliers de leurs compatriotes. Ce que Ménard et les sbires de son espèce réfutent c'est la naturelle solidarité d'accueil envers ceux qui sont persecutés dans leur patrie, devoir inscrit dans la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 et dans notre Constitution.

Son racisme profond le conduit à dire tout haut ce que les Le Pen n'osent pas dire. Il est en quelque sorte le révélateur, le porte parole de cette partie de l'électorat français qui refuse que des étrangers entrent sur notre territoire pour s'y installer, pour y travailler, bénéficier des prestations sociales comme nous.

Tout est bon pour discréditer ces pauvres gens qui ne demandent rien de plus qu'un toit, du respect, du travail, de la sérénité pour vivre tout simplement en êtres humains normaux.

Fuire une guerre comme celle en Syrie quand on est civile, ce n'est pas une désertion, cela n'a aucun sens. Dans notre pays en 1940 l'exode n'était pas une désertion massive, les déserteurs étaient plutôt à rechercher du côté de ceux, qui précisément comme le dit le Larousse, ont abandonnés le parti de la France, la cause de la liberté et reniés nos principes républicains. Lui il aurait certainement adopté les idées de l'ennemi nazi comme il a adopté avec tant de zèle celles du FN, reniant d'un coup tout ce qu'il était.

Je vomis tous les "Ménard" que porte la planète.