Air France : D'où vient la violence ?

Publié le par Laute Alain

Violence ou violenceS , de quoi parle-t-on ?

 

Alors que la justice identifie en ce moment les auteurs du "streaptise" volontaire des deux dirigeants d'Air France pour acte de violence, elle ne s'interroge pas sur les violences répétées du patronat contre les salariés depuis des décennies. Concernant Air France cette situation perdure depuis 10 ans.

A peine savons-nous que 2900 emplois seront supprimés que déjà pointe une information tout aussi grave selon laquelle 3000 autres emplois le seront en 2017.

De quoi avoir la rage. Mais ça, ce n'est pas considéré par la justice et par Hollande et Vallscomme de la violence, c'est l'ordre normal établi dans la société libérale. Une petite minorité a acquit le droit de violenter l'immense majorité parce que ce sont eux qui font les lois. Les autres n'ont plus qu'à la fermer et obéir aux injonctions des patrons et de l’État complice de ces violences.

 

Ce sont les bourreaux qui jugent leurs victimes, " juge et parti ", voilà la justice que l’État français cautionne.

 

Jean de la Fontaine disait à ce propos : " Selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir ".

La révolution française n'aura rien changé à cet état de fait.

L'indépendance de la justice vis à vis de l’État est-elle aussi évidente ? On peut en douter un peu. L'indépendance de la justice vis à vis des "grands" de notre pays est-elle aussi évidente ? Non, je ne le pense pas et c'est grave car la tolérance envers les riches est inversement proportionnelle à celle accordée aux autres. Les autres c'est nous.

Écoutez éructer le président Hollande et son premier ministre contre les auteurs de l'agression à Air France, ils n'ont de mots assez durs contre eux. Mais jamais on entend un Valls, un Hollande ou un Macron s'égosiller contre les patrons félons, au contraire ils sont copain comme cochon et leur adressent des déclarations d'amour enflammées.

 

Je ne vais pas énumérer la liste de toutes les violences commises contre les salariés, elles sont légions, à commencer par le chômage, les licenciements, la remise en cause des droits du travail, la durée du temps de travail, la flexibilité, les temps partiels, les rythmes de travail, la productivité, le temps de transport, le smic à 1100 euros, la remise en cause de la protection sociale et des les services publics, la fuite des capitaux vers les paradis fiscaux, (Crédit Mutuelle) etc.

 

Et puis pour conclure je dis non à la violence sous toutes ses formes.

 

 

Publié dans Politique

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