Un couple de policiers victimes de daesh

Publié le par Laute Alain

Yvelines : Daech revendique l'assasinat de

deux policiers

 

Mardi, 14 Juin, 2016 Humanite.fr

Un homme a tué lundi soir à l'arme blanche un commandant de police et sa compagne à Magnanville (77), lors d'une attaque revendiquée par l'Etat Islamique et considérée comme un "acte terroriste" par le gouvernement français.

"Un combattant de l'Etat islamique tue un responsable adjoint du commissariat de la ville des Mureaux et sa femme", peut-on lire sur le site de l'agence Amaq, l'agence de communication de l'Etat islamique. Cette revendication a conduit les autorités française à considérer ce double meutre comme l'oeuvre de Daech :

"Un acte terroriste abject a été commis hier à Magnanville", a déclaré dès hier soir le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'issue d'une réunion de crise autour du président de la République François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls.

"La lutte contre le terrorisme doit appeler à une action internationale résolue, à un échange d'informations. Il y a aussi un lien entre le terrorisme et les trafics d'armes, de drogue, d'être humains. Ces trafics nourrissent le terrorisme" a déclaré ce matin François Holande, ajoutant : "La France est confrontée à une menace terroriste de très grande importance. Le niveau de la menace est partout très élevé. Nous avons à mobiliser des moyens très importants."


Le commandant de police du commissariat des Mureaux, âgé de 42 ans, a été tué de neuf coups de couteau à l'abdomen lundi soir devant son domicile à Magnanville, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Paris. L'assaillant s'est ensuite retranché au domicile du policier, où il a été tué lors d'une intervention du Raid, unité d'élite de la police. Le cadavre de sa compagne âgée de 36 ans, également fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, a été retrouvé à l'intérieur de la maison. "
Un enfant de trois ans a été récupéré choqué mais indemne dans la maison, a dit le procureur de la République de Versailles. « Le Raid a essayé de négocier avec l'assaillant avant de décider d'intervenir », a expliqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet.

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête compte tenu de la cible, du mode opératoire et des propos tenus pendant la négociation avec le Raid.

Selon des sources policières et judiciaires, l'assaillant s'appelle Larossi Abballa, un homme de 25 ans qui avait été arrêté en 2011 et condamné en 2013 à trois ans de prison dont six mois avec sursis dans le cadre du procès d'une filière d'acheminement de djihadistes vers le Pakistan. Il faisait depuis l'objet d'une surveillance et était connu de la justice pour des actes de délinquance. Son nom apparaît dans une instruction en cours, comme appartenant à l'entourage d'un homme parti en Syrie, mais il n'était pas considéré comme menaçant, dit-on de source proche du dossier.

Cette attaque intervient deux jours après la tuerie d'Orlando en Floride, dans laquelle 49 clients d'une boîte de nuit gay ont été abattues par un tueur. L'Etat islamique a revendiqué la tuerie mais les autorités américaines affirment n'avoir trouvé aucun lien direct entre Daech et Omar Mateen, citoyen américain de 29 ans né à New York de parents afghans.

 

Publié dans Politique

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