Les colonnes de l'Acropole tremblent !

Publié le par Laute Alain

Et si le "pognon" planqué à droite passaient à gauche ? Et si le "pognon" planqué à droite passaient à gauche ?

Et si le "pognon" planqué à droite passaient à gauche ?

Que dire de ce qui vient de se passer hier vendredi 20 février 2015 entre la Grèce et les autres ? Tout d'abord que la posture des grecs est maintenue, malgré des recules. Ils sont en négociation et des compromis sont incontournables. Le sursis de 4 mois accordé sera de toute manière insuffisant. L'obstination de l'Europe, de la haute finance et de ses serviteurs zélés dont le français Moscovici n'arrivent pas à faire plier la Grèce. Des concessions, oui, comme dans toutes négociations permettent de faire avancer le dossier. Cela laisse aussi du temps pour se mobiliser en soutien au peuple grec. Aucun peuple d'Europe n'a intérêt à ce la Grèce cède sous les coups répétés de l'Eurogroupe, de l'Eurozone etc.

L'Allemagne est de tous les pays, le plus exigeant, le plus intransigeant. Si Merkel avait autant d'énergie à dépenser pour faire démissionner juncker du poste de président de la Commission Européenne qu'il entache de sa félonie dans l'affaire Lux Leaks, on serait plus enclin à l'écouter sans pour autant céder à ses caprices de starlette. Mais nous la connaissons, son coeur bat pour la finance, pas pour la Grèce dont elle veut faire un exemple au cas où d'autres peuples seraient tentés de copier sur elle.

Malhonnête, est la thèse récurrente selon laquelle tous les contribuables européens paieront la dette grècque ! La menace, toujours la menace. Cela devient une constante en Europe, Merkel, Juncker d'un côté et Valls et Hollande d'un autre, même famille, même méthode, celle des faibles tout compte fait.

L'accord d'hier laisse des marges budgétaires supplémentaires à Tsipras puisque l'exigence du 20 février ne vaut pas pour les années futurs.

Pour autant, dès lundi, Tripras devra présenter de nouvelles dispositions pour aller dans le sens souhaité par l'Eurogroupe. La remise en cause des retraites est une de ses exigences. Quel honte, comme si ce peuple avait encore besoin de subir un renforcement de cette mesure  d'austérité qui fait déjà si mal. On est vraiment dans la provocation. J'espère que Tsipras ne cédera pas, ni sur les retraites, ni sur le reste. Les grecs ont voté contre l'austérité. Il ne faut pas perdre de vue que ce qui se profile à l'horizon nous concerne aussi. Déjà le blocage des retraites en France est effectif depuis deux ans. Rien ne dit que Hollande ne cédera pas demain aux injonctions de Merkel pour diminuer ce qu'elle considère comme une "charge" sur les finances publiques.

Et puis, l'un des thème de la campagne de Tsipras n'était-il pas le rejet de la mise sous contrôle par la Troïka. Cet accord ne va donc pas dans la bonne direction. Attention !

Enfin je crois que même si l'Eurozone se dit prête à consentir des prêts à des taux très faibles pour les années à venir, il apparait selon des économistes honnêtes que cela ne suffira pas.

Alors, l'avenir se dégage-t-il vraiment ? Peut-être faut-il faire confiance aux négociateurs grecs qui à leur tour doivent faire confiance à leur peuple, celui-là même qui les a élu pour tourner le dos à l'austérité.

En France, on a élu un Président sur un programme à peu près situé à gauche, et alors ? Il vient de tirer sur le peuple avec un gros calibre, un 49-3 !

Mon soutien est total et inconditionnel envers ce peuple qui a osé dire non à l'austérité !

 

 

 

Publié dans Politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article