Le cinéma français à l'honneur à Cannes

Publié le par Laute Alain

Un grand cru 2015 pour le cinéma français. Merci à ceux qui osent !Un grand cru 2015 pour le cinéma français. Merci à ceux qui osent !
Un grand cru 2015 pour le cinéma français. Merci à ceux qui osent !Un grand cru 2015 pour le cinéma français. Merci à ceux qui osent !

Un grand cru 2015 pour le cinéma français. Merci à ceux qui osent !

Cocorico ! Cocorico ! Cocorico !

 

Au Festival de Cannes, édition 2015, avec les récompenses attribuées à Jacques Audiard, Vincent Lindon, Emmanuelle Bercot, Agnès Varda, c''est tout le cinéma français qui est mis à l'honneur devant le monde entier. Le monde des arts, le monde des hommes, le monde politique.

Oui, je dis cela parceque les temps ne sont pas à la franche rigolade et que comme souvent le cinéma traduit en image et en paroles le monde qui nous entoure. C'est encore le cas avec le cru 2015. Merci au jury.

Que ce soit avec Brizé et Lindon ou avec Maïwenn et Bercot ou encore Audiart, la dureté de notre monde est là comme un appel à tous ceux qui semblent bien détachés des misères que l'indifférence, l'incohérence, l'égoïsme, l'avidité générent à travers notre monde. Je suis heureux de ces choix. Ils me rassurent .

Vincent Lindon meilleur acteur, Emmanuelle Bercot co-meilleure actrice, Dheepan, de Jacques Audiard et sa Palme d'or… les artistes français ont été particulièrement distingués lors de ce 68e Festival de Cannes.

La Palme d'or

Elle a été décernée à Jacques Audiard pour son film Dheepanun thriller politique réussi sur l'exil de Tamouls en banlieue parisienne« Recevoir un prix de la part des frères Coen c'est quelque chose d'assez exceptionnel », a déclaré le réalisateur de 63 ans, très ému, ajoutant qu'il « pensait à (son) père », le scénariste et dialoguiste Michel Audiard.


 Le prix d'interprétation féminine

Ex-aequo pour Rooney Mara et Emmanuelle Bercot. L'Américaine pour son rôle dans Carol, de Todd Haynes, la Française pour Mon roi, de Maïwenn, dont elle a salué « le sens aigu et l'anticonformisme ».

 Le prix d'interprétation masculine

Pour Vincent Lindon et sa performance dans La Loi du marché, de Stéphane Brizé. L'acteur a paru très ému avec « ce premier prix qu'il reçoit dans sa vie »« Je dédie ce prix aux citoyens laissés pour compte », a-t-il notamment ajouté, référence au rôle de chômeur qu'il joue dans le film de Brizé.

 Le Grand Prix

Il est décerné au Hongrois Laszlo Nemes pour Le Fils de Saul, qui raconte le quotidien d'un membre des Sonderkommandos, ces Juifs forcés à collaborer avec les nazis. Nemes voulait faire un « film au cœur de l'enfer ramené à la dimension d'un seul être humain ».

Le prix du jury

C'est le Grec Yorgos Lanthimos qui remporte le prix pour The Lobster, un conte pince-sans-rire, une fable fantastico-réaliste sur la grande difficulté de l'amour dans notre société, interprétée par Colin Farrell, Rachel Weisz et Léa Seydoux.

Le prix du scénario

Pour le Mexicain Michel Franco et son film Chronic, dans lequel Tim Roth joue le rôle d’un infirmier spécialisé dans le secours aux patients en phase terminale.

Le prix de la mise en scène

Il revient au Taïwanais Hou Hsiao-hsien, réalisateur de Nie yinniang (The Assassin).


 Une Palme d'honneur pour Varda

Agnès Varda a reçu une Palme d'honneur, une récompense seulement décernée à ce jour à Woody Allen, Manoel de Oliveira, Clint Eastwood et Bernardo Bertolucci. 

Publié dans Culture

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