Voile : L'espace public et les entreprises

Publié le par Laute Alain

La laïcité c'est la tolérance. L'espace punlic et les entreprises doivent rester neutre

La laïcité c'est la tolérance. L'espace punlic et les entreprises doivent rester neutre

L'interdiction du voile au travail pourrait obtenir un feu vert européen

1 juin 2016 | Par Michaël Hajdenberg

Sollicitée par la France et la Belgique, la Cour de justice de l'Union européenne doit dire si une entreprise peut interdire à ses salariées musulmanes de porter le voile. Pour l'avocate générale, qui a rendu ses conclusions le 31 mai, la réponse est oui. Au vu des arguments déployés, le débat risque d'être vif dans les prochains mois.

La décision, hautement sensible, est attendue d’ici à quelques mois. Mais en attendant, les conclusions de l’avocate générale auprès de la Cour de justice de l’Union européenne, présentées le 31 mai, devraient largement nourrir les débats et les polémiques. Juliane Kokott, dont la mission est de proposer une solution juridique à la Cour, estime en effet que l’interdiction de porter un foulard en entreprise peut être licite dans certains cas.

La portée de la question dépasse largement le cas de Samira, licenciée par une entreprise belge en raison de son intention de porter un foulard islamique au travail. De façon générale, un employeur privé peut-il interdire à une travailleuse de confession musulmane de porter un tel signe religieux ? Peut-il la licencier si elle s’obstine ? À la demande de la Cour de cassation belge et pour la première fois, la Cour de justice européenne (CJUE) doit se prononcer sur ces questions, qu’elle qualifie de « délicates » et « passionnées ». Dans ses conclusions, l’avocate générale les resitue dans un débat sur « les moyens de parvenir à une intégration réussie des personnes issues de l’immigration », alors que « l’Europe est confrontée à un afflux absolument sans précédent de migrants ».

Juliane Kokott estime que « les questions juridiques qui entourent le foulard sont représentatives de la question plus fondamentale de savoir quelle mesure d’altérité et de diversité doit admettre en son sein une société européenne ouverte et pluraliste, et quelle mesure d’intégration elle peut exiger en retour de certaines minorités »..."

(Lire la suite sur le site Mediapart).

 

Publié dans Société

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article